
Saison 7 : une année de bascule et de réinvention
Pour clore cette septième saison de La petite voix, je vous propose un épisode un peu particulier, en solo. L’occasion de faire un point avec vous, en toute transparence, sur ce qui a changé cette année, ce que j’ai appris, ce que je cherche encore, et ce qui se dessine pour la suite.
Une chose est sûre : cette saison a marqué un véritable tournant pour le podcast. Entre refonte éditoriale, remise en question personnelle et ajustements de rythme, je vous raconte tout.
Le déclic : s’éloigner du cadre thérapeutique
La saison 7 a commencé en fanfare avec une rencontre marquante : Jacques Martel, thérapeute québécois, chez lui près de Québec. Cet entretien m’a laissée dans un état de légèreté et d’émerveillement. Pourtant, c’est aussi à cette période que j’ai ressenti le besoin de me réinventer.
Après six ans d’interviews de thérapeutes, un cadre devenu un peu étroit s’était installé. J’ai eu envie d’élargir mon champ, de sortir des sentiers battus du développement personnel tel qu’on le voit trop souvent sur Instagram : saturé d’injonctions, parfois déconnecté du réel.
Une nouvelle ligne éditoriale axée sur les récits de vie
Depuis janvier, pour les six ans du podcast, j’ai lancé une version renouvelée de La petite voix : un podcast de récits de vie. Je m’intéresse désormais à des personnes de tous horizons, qui partagent un moment de bascule dans leur vie, un moment où elles ont écouté leur intuition.
Parmi les invités marquants, il y a eu Catherine, qui a quitté un monastère après 40 ans de vie religieuse. Ou encore Mathieu, médecin du RAID, et Stacha, qui a accompagné sa grand-mère dans un suicide assisté en Suisse. Autant de trajectoires qui m’ont nourrie et touchée.
Le vertige du champ des possibles
Ce changement éditorial m’a enthousiasmée, mais il m’a aussi un peu déstabilisée. Passer d’un cadre très clair à un spectre plus large génère un certain vertige. J’ai encore besoin d’affiner ce nouveau format, de retrouver une forme de singularité.
Vous l’avez souligné dans vos retours au sondage : ce nouveau cap est peut-être un peu moins lisible. Et je vous entends. Pour autant, je sens que je suis sur la bonne voie, même si elle reste à baliser.
Réajuster le rythme pour retrouver du sens
L’un des constats forts de cette saison, c’est que le rythme d’un invité par semaine n’est plus soutenable pour moi. Je ne veux pas courir après la production au point de perdre le plaisir de la rencontre. Ce n’est pas juste pour moi, ni pour mes invités.
Alors, dès la rentrée, je passerai à deux épisodes par invité. Ce sera l’occasion de creuser davantage leur histoire, d’envisager de nouveaux formats, comme le regard d’un proche sur leur parcours. Cela permettra aussi de ralentir et de mieux valoriser chaque récit.
Les épisodes solo : une respiration bienvenue
Dans ce nouveau format, les épisodes solo ont trouvé leur place. Tous les trois ou quatre invités, je vous propose une pause pour faire le point, partager quelques enseignements. Vous les accueillez avec enthousiasme, et cela me donne envie de continuer.
Peut-être que ces moments solo évolueront : plus de réflexions personnelles, plus de discussions à bâtons rompus… En tout cas, je sens que c’est un espace précieux, pour vous comme pour moi.
Sponsors, nouvelle audience et fidélité retrouvée
Cette saison, j’ai aussi repris en main la question des sponsors. C’est un revenu complémentaire, mais surtout, c’est un signe que les valeurs de La petite voix parlent à des professionnels. J’y vois une forme de reconnaissance.
Avec le changement éditorial, une nouvelle audience est arrivée, tout en conservant le lien fort avec vous, les fidèles depuis 2019. Cette diversité apporte un vent frais et de nouvelles dynamiques, plus simples, parfois plus légères, tout en restant profondes.
Ce que j’ai appris cette année
Deux grands enseignements me viennent en tête. Le premier, c’est l’importance d’écouter sa petite voix, même quand elle nous pousse à changer ce qui semble déjà bien installé. Oser changer, même en douceur, ouvre des possibles.
Le second, c’est la découverte du ralentissement. J’ai enfin trouvé une forme de plaisir à moins produire, à prendre du temps pour moi, mes proches, mes enfants. Et, contre toute attente, je n’en ressens aucune culpabilité.
Quelques conseils pratiques pour suivre sa petite voix
- Ne pas avoir peur de sortir d’un cadre qui ne nous correspond plus.
- Accepter que le flou fait partie du processus.
- Ralentir pour mieux écouter ce qui émerge en soi.
- Se donner l’autorisation de tester, d’ajuster, sans viser la perfection.
- Écouter les retours de ceux qui nous suivent, sans pour autant se perdre.
Écoutez l’épisode bilan : un moment de partage et de réflexion
Dans cet épisode solo, je vous livre ce que m’a appris cette saison de changements.
A vous d’y piocher ce qui résonne pour vous. Et pourquoi pas, à m’écrire pour me dire ce que vous en avez pensé.
Rendez-vous le 9 septembre pour la saison 8 de La petite voix.
D’ici là, prenez soin de vous, écoutez votre intuition… et bel été à vous.
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