Solène : de la chute au cheval, elle trouve sa voie grâce à un conseil inattendu

Solène, c’est une femme qui croyait avoir tiré un trait définitif sur les chevaux. Pourtant, un simple conseil, glissé comme par magie, va tout changer. Aujourd’hui kinésiologue, elle revient dans La petite voix sur les détours de son parcours. De l’enfance dans un centre équestre à la reconversion pleine de sens, elle raconte comment, à force de persévérance, d’intuition et de rencontres, elle a su créer un chemin professionnel à son image. Et, contre toute attente, les chevaux en font toujours partie.

Une enfance en selle : entre passion et poids familial

Solène grandit entourée d’animaux, au cœur d’un centre équestre monté par ses parents. L’univers du cheval est partout : dans les discussions, dans les gestes du quotidien, dans l’économie familiale. Et si elle aime profondément cet environnement, elle ressent aussi très jeune le poids des contraintes. Entre soins constants aux animaux et pression économique, elle comprend que la vie équestre n’est pas un simple loisir. Cela la pousse à se promettre qu’elle n’en fera jamais son métier.

Kinésithérapie : un premier appel au soin de l’autre

Passionnée par le corps et le toucher, Solène se tourne naturellement vers la kinésithérapie. Elle y voit un moyen de prendre soin, d’aider à travers le mouvement, et d’explorer sa sensibilité au contact. Mais ce rêve se heurte à de nombreuses embûches : première année de médecine éprouvante, échecs au tirage au sort en Belgique, problèmes de santé… Tout semble se liguer contre ce projet. Pourtant, elle persévère, déterminée à trouver un chemin.

Une chute, un job surprise et le retour des poneys

Alors qu’elle se remet difficilement d’une chute à cheval ayant entraîné une fracture aux cervicales, Solène décide de s’installer en Belgique pour retenter sa chance. Elle trouve un emploi… dans un poney-club. C’est le grand retour des chevaux, contre toute attente. Ce qu’elle pensait être un job alimentaire temporaire se transforme en un engagement de 15 mois, puis en bien plus. Elle se surprend à y retrouver du plaisir. Et si le cheval n’était pas le problème, mais plutôt la manière de vivre cette passion ?

La kinésiologie : un mot soufflé comme une révélation

Alors qu’un nouveau refus d’inscription à l’école de kiné la laisse désemparée, sa mère lui parle de la kinésiologie. Un mot, une intuition. Solène tente un stage d’initiation. Et là, dès la première heure, c’est l’évidence. Elle découvre une approche douce, à l’écoute du corps, loin des contraintes académiques qu’elle avait connues. Pour la première fois, elle sent qu’elle est à sa place, dans une démarche qui allie soin, intuition et mouvement.

Le cheval blanc qui accompagne la transformation

Installée dans la Drôme, Solène accueille enfin son cheval blanc, Irlandais. Il devient bien plus qu’un compagnon : un miroir, un guide, un partenaire de transformation. Ensemble, ils explorent le brain gym, un volet de la kinésiologie basé sur le mouvement. Elle observe, expérimente, affine son approche. Leur relation change, s’enrichit, prend une dimension presque intuitive. Ce lien devient central dans son travail de thérapeute.

De l’accompagnement en cabinet à l’alliance homme-cheval

Peu à peu, Solène réalise qu’elle peut allier ses deux mondes : la kinésiologie et les chevaux. Elle commence à accompagner des binômes humains/chevaux, dans une logique de compréhension mutuelle. Mais elle pose ses conditions : elle choisit les structures, les relations doivent être alignées avec ses valeurs. Cette liberté change tout. Ce n’est plus le poids du passé familial, c’est une démarche personnelle, consciente, joyeuse.

Le choix d’un chemin aligné : ni renoncement, ni compromis

À travers ce parcours, Solène comprend que le rejet initial des chevaux n’était pas un refus de la passion, mais de la manière dont elle était imposée. En retrouvant la liberté de choisir, elle réintègre cette part d’elle-même. Son histoire illustre combien il est possible de transformer une contrainte en force, une peur en guide, une chute en tremplin. Le tout, sans renier ses intuitions profondes.

Ce que nous apprend l’histoire de Solène : quand l’intuition redonne du sens

Ce récit de vie nous montre que les chemins les plus alignés ne sont pas toujours les plus directs. Solène a dû tomber, rater, errer avant de s’autoriser à écouter sa petite voix. Ce qu’elle croyait être un échec — ne pas devenir kinésithérapeute — s’est révélé être une bénédiction. La kinésiologie, découverte presque par hasard, est venue incarner toutes ses aspirations : soin, écoute, mouvement, intuition. Et les chevaux, loin d’être abandonnés, y ont trouvé leur juste place.

Quelques conseils pratiques tirés de l’épisode

• Écoutez les conseils inattendus : parfois, une simple phrase, dite par un proche, peut déclencher une révélation. Soyez à l’écoute de ces voix extérieures.
• Ne rejetez pas trop vite vos passions d’enfance : elles peuvent être un fil conducteur, même si elles prennent une forme nouvelle.
• Faites confiance à votre corps : le corps a sa propre mémoire, ses propres messages. Apprendre à l’écouter peut transformer votre manière de vivre.
• Choisissez votre environnement : comme Solène, entourez-vous de lieux et de personnes qui respectent vos valeurs. Cela change tout.
• Laissez-vous guider par la curiosité : plus que la performance ou la réussite, c’est souvent la curiosité qui mène aux plus belles découvertes.

Écoutez l’épisode : une histoire de résilience et de reconversion qui touche en plein cœur

Cet épisode de La petite voix est une invitation à reconsidérer nos renoncements. Et si ce que l’on croyait avoir laissé derrière soi était en réalité notre plus grande ressource ? À travers le témoignage sensible de Solène, on découvre comment écouter son intuition, même dans les moments de doute, peut tout changer. Pour un nouveau départ, un autre regard, une renaissance personnelle. Écoutez l’épisode maintenant, et laissez votre petite voix vous guider à votre tour.